Le 11 octobre, je suis allée voir Gros-Câlin ou conférence sur la solitude des pythons dans les grandes villes. La pièce, une adaptation signée Pascal Contamine, était présentée par Premier Acte dans le cadre du Festival Québec en toutes lettres.
Pourquoi cette pièce? Parce que c’est une adaptation du roman Gros-Câlin de Romain Gary (paru tout d’abord sous le nom d’Émile Ajar), un livre étrange, au vocabulaire et aux tournures de phrases particulièrement amusants. J’ai déjà écrit un billet concernant le livre Gros-Câlin.
J’étais donc très curieuse de voir ce que ça donnerait au théâtre. Je suis toujours intéressée par le travail d’adaptation, que ce soit au cinéma ou ailleurs: ce qui est gardé, ce qui est omis, les raccourcis pris, les transformations opérées pour répondre au médium, etc.
Conclusion: j’ai bien aimé la pièce de Pascal Contamine, qui restitue l’essentiel de cette œuvre de Gary, tout en y ajoutant sa touche personnelle, adaptation oblige.
Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article Le théâtre en l’honneur de Gary. Quand l’homme s’éprend de la bête, qui paraitra dans la revue littéraire du CLUM (Club de lecture de l’université de Montréal) en janvier.
Mise à jour: Il est paru:
La revue peut être consultée intégralement ici.