En septembre, j’avais envie de plonger dans une série populaire. J’ai donc entrepris de lire la trilogie L’épreuve de James Dashner, que j’avais commandée pour le cinéclub du centre, sachant que le film avait connu un bon succès. J’ai lu rapidement le premier tome, Le labyrinthe, puis j’ai abandonné le deuxième volume à mi-chemin, n’ayant pas envie de baigner dans cet univers post-apocalyptique. Ceci dit, ce n’est pas mauvais.
Thomas arrive au Bloc seul dans une boite métallique. Amnésique, il ne se rappelle que son nom. Sur place, une bande de garçons, tous aussi jeunes que lui, l’accueillent et lui font découvrir, un à un, les dangers de sa nouvelle vie. Personne ne sait pourquoi on les a envoyés là, la mémoire effacée. Le Bloc est entouré d’un immense labyrinthe aux murs de pierre qui se referment à la nuit tombée. Il est envahi par des griffeurs, une créature mi-bête mi-robot, féroce, qui tue ou rend malade. À la recherche d’une sortie, un groupe de blocards nommés coureurs sillonnent le labyrinthe jour après jour depuis deux ans… en vain.
Le labyrinthe au Cinéma
Le film Le labyrinthe est très efficace, et les élèves l’ont beaucoup apprécié. De mon côté, je l’ai trouvé correct. Il comporte de nombreuses différences avec le livre, ce qui fait que la lecture de celui-ci reste certainement intéressante après le visionnement du film. Un élève vient de tenter l’expérience et a bien apprécié la comparaison.
Extrait
“Puis Minho lui avait raconté l’un des rares souvenirs qui lui restaient de sa vie d’avant, à propos d’une femme enfermée dans un labyrinthe. Elle s’en était échappée en posant sa main droite sur un mur et en marchant sans jamais la retirer. Ainsi elle s’était obligée à tourner à droite à chaque intersection. En suivant les lois de la physique et de la géométrie, elle avait pu trouver la sortie. C’était logique.
Mais pas ici. Ici, tous les chemins ramenaient au Bloc. Un détail avait forcément dû leur échapper.” (p. 215)
DASHNER, James, Le labyrinthe, Pocket Jeunesse, 2012, 416 p.